L’e-cigarette autorisé aux élus, interdite aux fonctionnaires

Certains élus vapotent durant les séances, profitant du vide juridique sur la question. Alors que le Conseil d’Etat, lui, vient d’interdire à son personnel de le faire.

« Légiférer est une mesure de lopette ! Il n’y a aucune preuve de la nocivité du vapotage. Je suis libéral et ce principe de précaution me gonfle ! » Voici ce qu’a signifié le député PLR Monsieur Daniel Zaugg en novembre 2013, qui est le premier à avoir vapoté dans l’enceinte du Grand Conseil.
 

Il a donc lancé le phénomène, et a amené avec lui plusieurs élus qui l’ont rejoint, que ce soit en plénière ou en commission. Cela est dût au fait qu’en matière de vapotage, les règles sont flous. « Cela n’est ni permis, ni interdit », souligne le sautier, Madame Maria-Anna Hutter. Effectivement, le Bureau du Parlement n’a pas encore statué sur le sujet. «Mais ça ne saurait tarder», précise son Président, Monsieur Antoine Droin.

En décembre 2013, plusieurs se sont pleins de la vapeur, et ont demandé que cela cesse. Une revendication non sans effet, car le Conseil d’Etat a interdit fin février 2014 à ses employés d'utiliser la cigarette électronique. De plus, même si le personnel du Parlement, qui n’entre pourtant pas dans cette réglementation, est invité à s’abstenir. « On ne peut être que choqué de la non-application de la loi contre la fumée passive. Au Parlement, on devrait pouvoir être cohérent avec ce qu’on demande à la population, » regrette le socialiste Monsieur Jean-Charles Rielle.

Amateur de la cigarette électronique, le Vert François Lefort refuse, lui, de vapoter durant les séances : « Ceux qui vapotent au Grand Conseil sont des malotrus. C’est comme manger en plénière. J’en appelle à leur savoir-vivre. »

Cordialement,
L’équipe Top Cigarette Electronique