Les lobbies pharmaceutiques souhaitent décrédibiliser l’e-cigarette

 

La nouvelle se répand progressivement sur le web suite à un article dans le journal Britannique The Times. Un article signé du journaliste Monsieur Alex Ralph qui met la lumière sur de possibles tentatives de lobbying de la part d’une grosse société pharmaceutique auprès du gouvernement Britannique.

Cette publication provenant du journal The Times date de plusieurs mois (février 2014), mais c'est Monsieur Michael Siegel qui est venu la repêcher afin de dénoncer une fois de plus les conflits d'intérêts qui alimentent les débats sur la cigarette électronique dans le monde.

L’information serait principalement basée sur la fuite d’un document, une lettre adressée à Madame Jane Ellison, la secrétaire d'État en charge des questions de santé au Royaume-Uni, par la société GlaxoSmithKline (GSK), qui est le numéro 7 de l’industrie pharmaceutique.

Selon le journal Britannique le contenu de la lettre expliquerait comment l’orientation prévue par la TPD pourrait affaiblir le marché des substituts nicotiniques, un marché sur lequel GSK chute depuis la popularisation grandissante de la cigarette électronique en Europe. Madame Sophie Ragot, une responsable marketing chez GSK, parlait même il y a quelques mois d’un véritable « décrochage » des ventes.

Telle qu’elle est en train d’être dessinée, la situation politique européenne n’arrange guère ses intérêts. La nouvelle révision de la TPD donne effectivement la possibilité à chaque État membre de choisir l’option pharmaceutique ou non pour réglementer la cigarette électronique, qui est une concurrente directe des traitements pour le sevrage tabagique. Dans ce contexte économique hostile à la croissance du géant pharmaceutique sur ces produits, on conclu facilement vers quel route législatif il souhaiterait voir son gouvernement s’orienter.

Monsieur Alex Ralph indique dans son article que GSK a tenté d’avertir les autorités sur le fait que l’e-cigarette pourrait renforcer la dépendance au tabac et constituer une passerelle vers le tabagisme. Des arguments (totalement démentis récemment par des spécialistes de la santé, ainsi que de l’Organisation Mondiale de la Santé) qui constituent l'argumentaire principal des opposants à l'e-cigarette.

La compagnie aurait annoncé : « une réglementation pharmaceutique empêcherait que l’usage récréatif de la cigarette électronique ne conduise vers un renforcement de la dépendance au tabac […] Nous devons également nous assurer que les pratiques publicitaires amenuisent le risque que les produits contenants de la nicotine [autre que le tabac] puissent devenir une pousser le consommateur vers les produits du tabac ».
 

C’était en tous cas le choix qu’avait annoncé l’été dernier le gouvernement Britannique, avant que le vote de la Directive sur les produits du tabac ne traite finalement la cigarette électronique comme un produit connexe. Un vote qui laisse cependant libre champ à l'industrie pharmaceutique si le produit contient plus de 20mg/ml de nicotine.

Le journaliste du journal The Times rappelle que selon les analystes d’Euromonitor, le marché global de la vapoteuse pèserait 1,8 milliards de livres sterling contre 1,3 pour le marché des substituts nicotiniques.

Une nouvelle preuve que les lobbyings essayent de manipuler nos différents gouvernements.

Cordialement,
L'équipe Top Cigarette Electronique